Rappel du vécu collectif du COVID-19
Un confinement ? Vous vous rappelez ?
Celui où on ne pouvait plus sortir de chez soi, où les attestations étaient plus nombreuses que les sorties elles-mêmes ?
C'était impensable. Délirant. Si on vous l'avait raconté en 2019, vous auriez traité la personne de conspirationniste sous champignons.
Et pourtant... ça a bien eu lieu.
On a vu des rues vides comme dans un film post-apo, des files d'attente devant des supermarchés comme si on vivait à en pleine époque soviétique, des tutos YouTube pour fabriquer des masques avec des chaussettes, et des réunions de crise en visio où personne ne savait activer son micro. On a découvert que "télétravail" voulait dire "réunion Zoom en pyjama", et que l’école à la maison, c’était surtout des parents à bout. C’était une transformation radicale, oui. De nos vies, de nos économies, et accessoirement, de notre définition du mot "normal".
Confinement II : cette fois, c'est dehors !
Plus de badge à passer, plus de serveurs à joindre, plus de commandes à valider. Pas besoin de vous enfermer à la maison : vous serez tout simplement déconnectés de tout. Le numérique serait en pause, et avec lui, vos mails, vos outils, vos paiements, vos clients, vos services cloud. Et si ce scénario, qui paraît aussi absurde aujourd'hui que celui du COVID en 2019, devenait le prochain choc systémique ? Ça vous dit, on recommence ? Mais cette fois, au lieu de rester enfermés chez vous... imaginez qu'on vous confine dehors. Parce qu'il n'y aurait plus rien à faire au bureau. Ni au siège. Ni en ligne. Plus de mails, plus de cloud, plus de réunions, plus de paiements, plus de serveurs... plus rien. Pas parce que vous êtes malades, non. Parce que le numérique lui-même est à l'arrêt. Et si la prochaine crise ne vous enfermait pas dans vos maisons, mais vous excluait du monde numérique dont dépend toute votre activité
Contexte et enjeu
L'idée d'un "confinement numérique" ? Allez, soyons sérieux deux secondes. Qui peut croire qu'on se retrouverait un jour bloqués, non pas dans nos maisons, mais hors du monde numérique ? C’est absurde. C’est ridicule. C’est… exactement ce qu’on disait aussi du confinement sanitaire en 2019. Et pourtant, on l’a tous vécu.
Ce qui est absurde aujourd’hui pourrait bien devenir notre prochaine réalité. Car l’Europe est assise sur une poudrière numérique : elle dépend massivement d'infrastructures étrangères, en particulier américaines — AWS, Microsoft Azure, Google Cloud. Des fondations invisibles mais omniprésentes, sur lesquelles reposent banques, administrations, e-commerce, santé... sans aucun plan B pour la majorité des entreprises.
Rappelez-vous notre dépendance aux masques, aux gants, aux tests : des fournitures basiques, vitales, dont on découvrait soudain qu'elles venaient toutes de l’autre bout du monde. Résultat : un État impuissant, des entreprises à l'arrêt, et une panique logistique totale.
Aujourd’hui, la même logique s’applique au numérique. Mais cette fois, c’est bien pire : car ce n’est pas un stock qu’il manque, c’est l’accès à des infrastructures entières.
Imaginez : votre comptabilité ? hébergée chez un prestataire en SaaS. Votre site e-commerce ? sur une instance AWS. Votre gestion des stocks ? externalisée. Votre CRM, vos paiements, vos visio, vos fichiers... tout repose sur des services que vous ne contrôlez pas, souvent hébergés aux États-Unis.
Et que se passe-t-il si ces services deviennent inaccessibles ? Si une mesure de rétorsion, un conflit commercial, ou pire : si l'Union européenne elle-même déclare un état de coercition économique ? Car oui, c’est désormais prévu par le droit européen. Le règlement (UE) 2023/2675 permet à l'UE de riposter à des actes hostiles par des contre-mesures commerciales. Et devinez quels secteurs sont dans le viseur en cas de représailles ? Le numérique.
Cela pourrait vouloir dire : exclusion de certains fournisseurs américains des marchés publics, surtaxes sur les services numériques, voire restrictions d’accès aux infrastructures critiques comme AWS. Est-ce que cela semble absurde, trop gros pour être vrai ? Sans doute. Tout comme l’idée d’un confinement sanitaire l’était fin 2019. Et pourtant, c’est exactement ce qui s’est produit. Alors non, ce n’est pas de la science-fiction : c’est une option juridique réelle, déjà votée, prête à être déclenchée en cas d’escalade géopolitique. Et là, vous êtes en slip numérique. Vous attendez, impuissant, non pas à cause d’un décret américain… mais d’une décision européenne que vous n’avez même pas vu venir.
Ce n’est pas une exagération. C’est juste le miroir de ce qu’on a déjà vécu avec les masques. Mais cette fois, ce sont toutes les TPE, les PME, les collectivités locales et même les écoles que toutes les aides financières d’État, tous les PGE du monde, ne pourrons pas aider : on ne compense pas une économie dont les outils ont été débranchés. Il n’existe aucun plan d’urgence numérique — ni sauvegarde locale, ni solution de repli généralisée. Une coupure massive, ou même quelques grosses restrictions bien ciblées sur certains services clés, et c’est blackout business.
Manque de conscience des dirigeants
La plupart ignorent les enjeux de souveraineté numérique et les mécanismes de rétorsion disponibles (comme l'instrument anti-coercition). Et ceux qui ne les ignorent pas... préfèrent souvent procrastiner. Parce que tout le monde fait pareil. Parce que migrer vers des solutions souveraines, c’est un chantier. Et surtout, parce qu’au fond, beaucoup se disent que "non, ça ne peut pas arriver". C’est exactement ce qu’on disait aussi avant le COVID. Jusqu’au jour où c’est arrivé.
Tensions commerciales UE-USA
Le contexte actuel rend ce scénario bien plus plausible qu'on ne le croit. L'Europe est prise dans une spirale de tensions commerciales croissantes avec les États-Unis de Donald Trump — oui, celui-là même que personne ne croyait capable d'être élu, encore moins de déclencher une guerre commerciale globale. Et pourtant, il l’a fait. Il a imposé 100 % de droits de douane sur certains produits chinois, relancé l’offensive tarifaire contre l’UE, et menace ouvertement les secteurs stratégiques européens.
Dans ce climat de confrontation économique, il est parfaitement envisageable que l'Europe, en réponse à ces attaques frontales, dégaine pour se défendre, son instrument anti-coercition. Et dans la ligne de mire, on trouverait naturellement les GAFAM. Car contrairement à ce que beaucoup imaginent, l'UE n'est plus totalement désarmée face aux géants du numérique. Elle peut frapper là où ça fait mal : l'accès aux marchés publics, les transferts de données, ou même la certification réglementaire des services. Ce n’est pas du fantasme : c’est une possibilité politique et juridique sur la table.
Oui, on sait, tout ça peut sembler complètement délirant. L’idée que l’Union européenne déclenche des représailles contre les GAFAM, qu’on bloque l’accès à AWS ou qu’on taxe massivement les services numériques américains ? Ça paraît tiré par les cheveux. On a du mal à l’imaginer.
Mais il faut bien distinguer deux choses : ce qui est improbable… et ce qui est impossible. Ce scénario est hautement improbable — tant mieux. Mais il n’est pas impossible. Le cadre légal est en place. Le contexte géopolitique est instable. Et le précédent du COVID nous a prouvé que des mesures « absurdes » peuvent devenir des réalités administratives et économiques du jour au lendemain. Alors non, ce n’est pas un scénario à cocher dans la to-do list du vendredi. Mais c’est une hypothèse à laquelle un responsable sérieux doit avoir réfléchi au moins une fois. Juste au cas où.
Développement du scénario
Un blocage des services AWS en Europe comme exemple concret. Pour les non-initiés : AWS, c’est Amazon Web Services. C’est le cloud d’Amazon, mais ce n’est pas juste pour stocker vos photos. C’est une immense plateforme d’hébergement et de services numériques utilisée par des millions d’entreprises à travers le monde. Sites web, bases de données, messageries, applications, vidéos, paiement en ligne… tout ou presque passe par là.
Et surtout : même si vous n’avez jamais signé avec AWS, vous êtes peut-être déjà dessus sans le savoir. Parce que votre outil de facturation, votre CRM en ligne, votre logiciel de caisse ou même votre prestataire de newsletter, lui, est hébergé sur AWS. Donc si AWS tombe, vous tombez avec lui — par effet domino. Et quand AWS tousse, c’est tout l’écosystème numérique qui peut s’enrhumer.
Conséquences immédiates et en cascade
Impacts en chaîne pour l'ensemble de l'économie numérique : e-commerce, solutions de paiement, gestion de stock, outils de relation client, logiciels métiers, plateformes SaaS... Les PME seraient les premières touchées. Des milliers d'entreprises se retrouveraient dans l'incapacité d'accéder à leurs outils quotidiens : plus de devis, plus de facturation, plus de commandes, plus de logistique. Quelques mentions pour mémoire sur les secteurs de la santé ou de l'administration, eux aussi concernés — mais ce n’est pas là que l’impact économique serait le plus rapide ni le plus brutal.
La prise de conscience progresse, certes lentement, mais elle existe : en témoigne l’initiative Gaia-X. Ce projet européen vise à créer un écosystème de cloud souverain, interopérable, transparent et sécurisé. Un embryon encore fragile, souvent moqué ou ignoré, mais qui marque un tournant : l’idée que l’Europe ne peut plus rester assise sur une chaise numérique fabriquée ailleurs. Pour les PME, cela signifie qu’il existe des alternatives crédibles en construction, et qu’il est possible — et nécessaire — d’anticiper avant de subir.
Mise en évidence des risques
Comment une suspension ou une restriction d'accès aux services critiques peut paralyser des secteurs entiers. Prenons un exemple concret : imaginons que Stripe, la célèbre plateforme de paiement utilisée par des centaines de milliers de boutiques en ligne, soit inaccessible du jour au lendemain parce qu'elle dépend d’AWS. Résultat ? Les paniers d'achat restent bloqués, les paiements ne passent plus, les ventes s'effondrent. Vos clients ne peuvent plus acheter, votre trésorerie s’évapore, votre relation client explose. Ce n’est pas un bug. C’est une fracture numérique. Et ça peut arriver, sans prévenir, par un simple effet domino dans l’infrastructure.
Revisiter l'analogie avec le COVID-19
Petit rappelle: On a confiné des pays entiers. Fermé les frontières intérieures de l’espace Schengen. Interdit aux gens de sortir à plus d’un kilomètre de chez eux. Fermé des plages. Installé des couvre-feux dans des villes occidentales. Mis des autocollants sur les bancs publics pour empêcher les gens de s’asseoir. On a fait classe à distance pendant des mois, interdit les concerts, suspendu des activités économiques entières, vidé les avions, gelé les procès... et créé des attestations pour aller promener le chien. Toutes ces mesures auraient paru ridicules, absurdes ou carrément dystopiques quelques mois plus tôt. Et pourtant, elles ont été appliquées. Généralement acceptées. Et parfois réclamées.
Transposition de l'incrédulité
À l’échelle numérique, l'idée qu'un blocage massif pourrait avoir lieu ? Franchement, ça va pas non ? C’est du fantasme putaclic, un délire de parano geek en manque d’adrénaline, non ? Qui irait croire qu’on pourrait se retrouver, du jour au lendemain, coupés d’Internet, privés de cloud, sans mails, sans CRM, sans paiement en ligne ?
Et pourtant… c’est exactement ce qu’on pensait en 2019 à propos du confinement. On ricanait doucement à l’idée de mettre le monde entier sur pause. Jusqu’à ce que ce soit réel. L’imprévisible ne prévient pas. Il débarque en chaussons et transforme l’absurde en quotidien. Alors peut-être que ce scénario de blackout numérique semble fou. Mais ce n’est pas une raison pour l’écarter d’un revers de main.
Leçon historique
Le COVID nous a montré que l’impossible peut rapidement devenir réalité. Il nous a prouvé que ce qu’on qualifie de "scénario de science-fiction" le lundi peut devenir politique publique le jeudi. Que des décisions absurdes dans un contexte normal deviennent soudainement logiques en période de crise. Ce n’est pas une question de probabilité, mais de vulnérabilité. Et aujourd’hui, notre talon d’Achille s’appelle : dépendance numérique.
Les événements géopolitiques, cyberattaques ou décisions extraterritoriales pourraient concrétiser ce scénario. On est déjà dans une escalade commerciale brutale entre l’Union européenne et les États-Unis de Donald Trump. Les droits de douane augmentent, les menaces de rétorsion fusent, et le numérique, encore relativement épargné, commence à entrer dans la ligne de mire. Dans un tel contexte, des mesures de rétorsion visant les géants américains du cloud — AWS, Azure, Google Cloud — ne sont plus de l’ordre du fantasme. Elles deviennent une variable stratégique crédible dans le bras de fer commercial qui se durcit de semaine en semaine.
Lutter contre le catastrophisme tout en anticipant
Importance de la prise de conscience et d'une stratégie proactive. Il est peut-être temps, sérieusement, de se poser une question simple : à qui est-ce que votre entreprise est numériquement dépendante ? Qui détient les serveurs, les données, les outils sans lesquels vous ne pouvez plus fonctionner ? Est-ce que vous avez vraiment une vision claire de vos points de vulnérabilité ? Si demain tel ou tel service tombe, est-ce que vous avez une alternative ? Ou est-ce que vous croisez juste les doigts en espérant que ça n'arrive jamais ? ( Et les pangolins, ils enveloppent le chocolat dans le papier d'alu)
Souveraineté numérique comme clé de résilience
Nécessité de réduire la dépendance aux infrastructures étrangères. Mais au fond, ça veut dire quoi, la souveraineté numérique ? C’est simple : aujourd’hui, vous travaillez avec des outils qui ne vous appartiennent pas. Des services hébergés ailleurs, contrôlés par d’autres, soumis à des législations que vous ne comprenez même pas toujours, et qui peuvent, du jour au lendemain, disparaître, planter, ou vous être coupés.
Présenter des solutions alternatives
Mise en avant de l’auto-hébergement et des solutions open source. Et non, il ne s’agit pas d’installer Linux dans votre garage entre deux incantations ésotériques. L’open source en 2024, ce sont des technologies de pointe utilisées par les plus grandes entreprises du monde — y compris celles du CAC 40. Ce sont des logiciels fiables, souvent mieux audités que leurs équivalents propriétaires, avec une vraie communauté derrière.
Et surtout, pas besoin de savoir coder pour les utiliser. Il existe aujourd’hui une multitude de prestataires spécialisés, des hébergeurs éthiques, des intégrateurs compétents, des solutions clés en main. Vous pouvez tout à fait opter pour un cloud souverain basé sur des briques open source sans devenir ingénieur DevOps.
Choisir l’open source, ce n’est pas revenir à la bougie, c’est simplement éviter de laisser vos outils vitaux entre les mains de fournisseurs qui peuvent disparaître ou changer les règles du jeu du jour au lendemain.
Ces alternatives ne sont pas là pour vous préparer à l'apocalypse ou vous transformer en survivaliste numérique. Elles sont là pour assurer la continuité des activités, tout simplement. Pour vous éviter de dépendre d’un prestataire unique qui peut changer ses règles, augmenter ses prix ou couper l’accès à son service du jour au lendemain. Elles permettent à votre entreprise de rester debout, même si un fournisseur flanche. Ce n’est pas une réponse à une catastrophe imminente, c’est du bon sens stratégique. Comme avoir un extincteur dans une cuisine professionnelle : on espère ne jamais s’en servir, mais on est bien content de l’avoir quand ça commence à fumer.
Recommandations pratiques pour les entreprises
Diversifiez vos fournisseurs : si vous avez tout chez un seul prestataire, vous lui tendez la corde pour vous pendre. Cherchez des alternatives, même partielles, sur chaque brique critique.
Choisissez des solutions européennes quand c’est possible : non pas par chauvinisme, mais parce que les règles du jeu sont ici, en Europe. Et que vous aurez au moins une chance d’y comprendre quelque chose si ça tourne mal.
Identifiez vos dépendances : dressez la liste des services sans lesquels votre activité est KO. C’est votre check-list de vulnérabilité.
Posez-vous une vraie question : si tel outil tombe demain, j’ai quoi comme plan B ?
Réfléchissez à long terme : la résilience numérique ne se construit pas en une nuit, mais chaque étape vers l’indépendance compte. Il ne s’agit pas d’être prêt pour l’apocalypse, juste de ne pas être pris pour un imbécile le jour où ça déraille. Comme ce mouton qui a passé sa vie à craindre le loup… et qui a fini mangé par le berger. Posez-vous les bonnes questions de quoi devez-vous vraiment avoir peur? de vous lancer dans la liberté numérique sans avoir peur du loup, ou de continuer à vous faire tondre en laissant le droit de vie ou de mort sur vous aux bergers qui gardent vos données...
Rappel de l'expérience du COVID-19
La sidération et la négligence avant la crise sanitaire. Et si on recommence ?
Appel à l'action
Ne pas ignorer les risques d'un “confinement numérique”. Oui, c’est délirant. Mais c’est pas impossible. Et c’est bien ce qui rend ce scénario dangereux : il semble si improbable qu’on préfère ne pas y penser… jusqu’au jour où c’est trop tard.
S'interroger sur nos dépendances et se préparer — pas parce que c’est inévitable, mais parce qu’on ne sait jamais. Parce que ça coûte moins cher d’anticiper un risque que de réparer les dégâts une fois qu’il est là. Et parce que, dans le doute, mieux vaut avoir prévu un plan B que de découvrir trop tard qu’on n’en avait aucun.
Résumé final
Le "confinement numérique" n'est pas un scénario de science-fiction. C’est un risque faible, certes, mais aux conséquences massives. Comme en 2019, on rit doucement à l’idée... jusqu’à ce que ça bascule.
Notre dépendance à quelques plateformes invisibles mais vitales — AWS, Google Cloud, Microsoft Azure — est aussi profonde qu’elle est inconsciente. Un bug ? Une sanction ? Une loi mal interprétée ? Et ce sont des pans entiers de notre économie qui s’effondrent sans une ligne de code à exécuter.
La souveraineté numérique n’est pas un luxe de geek barbu ni un délire complotiste. C’est un enjeu de survie économique, surtout pour les TPE/PME, qui n’ont ni les moyens ni les marges pour absorber ce type de choc.
Message final :
Investir dès maintenant dans la souveraineté numérique n'est pas de la paranoïa, mais une démarche de responsabilité et de prévoyance pour l'avenir.
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